Ce 23 novembre à 7 heures 30 minutes et 15 secondes, Brieuc Maisonneuve a franchi la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la 10e Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Le skipper de Groupement Flo a mis 20 jours 17 heures 30 minutes et 15 secondes pour boucler le parcours de 3 542 milles à la vitesse moyenne de 7,12 nœuds. Il a parcouru en réalité 4 377 milles à 8,8 nœuds de moyenne.
Content d’être enfin arrivé…
« J’ai vraiment eu une longue succession de grosses galères qui font que, bizarrement, cinq minutes après l’arrivée tout est déjà oublié…J’ai perdu quatre aériens, j’ai cassé tous les goussets de latte, je suis tombé en panne d’ordinateur, j’ai éclaté mon solent, j’ai perdu mon code 5…et j’ai terminé sans pilote. Tu peux te demander où est le plaisir là-dedans. C’est après coup que tu réalises que c’est la capacité à surmonter, à renvoyer le spi quand tu as un genou à terre…. C’est là toute la quintessence de la course. J’ai dû faire escale à Roscoff et j’ai essayé de revenir au classement en prenant des risques dans le contournement dans l’anticyclone. Je me suis retrouvé tanqué dans 5 nœuds de vent et un clapot pas possible. Là, c’est dur la pétole ! »
Une première participation à cette course mythique…
« De ce premier Rhum, je retiens le départ, je suis passé 5e au Cap Fréhel, c’était génial. Et l’arrivée sur la Guadeloupe, c’est super de retrouver tous les copains. Pendant trois semaines, j’ai vraiment été coupé du monde. Sur 21 jours en mer, il n’y a pas un moment où j’ai pu me poser et savourer. Pour autant, j’ai déjà qu’une envie c’est de refaire la course, de la refaire plus proprement que ce que j’ai fait cette fois-ci. »
A terre, la famille, les amis, les partenaires… sont très nombreux à témoigner leur admiration… notamment Jean-Marie Sévin, président de la communauté de communes Granville Terre et Mer :
« Malgré son magnifique départ, après ses déboires des premières heures, il a dû effectuer une brillante remontée pour recoller au peloton des Class40 et terminer à la 21e place. Nul doute que s’il n’avait pas à faire escale à Roscoff, il aurait probablement terminé dans le top 10. Mais peu importe, car dans une course comme celle-là, c’est déjà un exploit que de terminer. Mes félicitations sont donc sans réserve. Nous sommes fiers de compter un skipper de notre territoire parmi les arrivants de cette régate de haute mer. »
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« J’ai vraiment eu une longue succession de grosses galères qui font que, bizarrement, cinq minutes après l’arrivée tout est déjà oublié…J’ai perdu quatre aériens, j’ai cassé tous les goussets de latte, je suis tombé en panne d’ordinateur, j’ai éclaté mon solent, j’ai perdu mon code 5…et j’ai terminé sans pilote. Tu peux te demander où est le plaisir là-dedans. C’est après coup que tu réalises que c’est la capacité à surmonter, à renvoyer le spi quand tu as un genou à terre…. C’est là toute la quintessence de la course. J’ai dû faire escale à Roscoff et j’ai essayé de revenir au classement en prenant des risques dans le contournement dans l’anticyclone. Je me suis retrouvé tanqué dans 5 nœuds de vent et un clapot pas possible. Là, c’est dur la pétole ! »
Une première participation à cette course mythique…
« De ce premier Rhum, je retiens le départ, je suis passé 5e au Cap Fréhel, c’était génial. Et l’arrivée sur la Guadeloupe, c’est super de retrouver tous les copains. Pendant trois semaines, j’ai vraiment été coupé du monde. Sur 21 jours en mer, il n’y a pas un moment où j’ai pu me poser et savourer. Pour autant, j’ai déjà qu’une envie c’est de refaire la course, de la refaire plus proprement que ce que j’ai fait cette fois-ci. »
A terre, la famille, les amis, les partenaires… sont très nombreux à témoigner leur admiration… notamment Jean-Marie Sévin, président de la communauté de communes Granville Terre et Mer :
« Malgré son magnifique départ, après ses déboires des premières heures, il a dû effectuer une brillante remontée pour recoller au peloton des Class40 et terminer à la 21e place. Nul doute que s’il n’avait pas à faire escale à Roscoff, il aurait probablement terminé dans le top 10. Mais peu importe, car dans une course comme celle-là, c’est déjà un exploit que de terminer. Mes félicitations sont donc sans réserve. Nous sommes fiers de compter un skipper de notre territoire parmi les arrivants de cette régate de haute mer. »
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