Le gouvernement annonce la mise en place d’une « éco-redevance » au 1er janvier 2015, qui n’est autre que… l’écotaxe revisitée : même tarifs, même fonctionnement à part quelques aménagements comme le fait de ne pas taxer les premiers 400 kilomètres, soit 1 journée de travail non taxée pour un poids lourd chaque mois… autant dire rien. Cette éco-redevance va donc faire parler d’elle dans les prochains mois. D’ores et déjà, les syndicats interprofessionnels se mobilisent. Vous pourrez lire ci-dessous le communiqué de presse qu’ils ont fait paraître le 16 mai 2014 : FNTR
  Paris, le 16 mai 2014

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Ecotaxe : l’arbre ne doit pas cacher la forêt 

La Mission d’Information parlementaire présidée par M. Jean-Paul Chanteguet a présenté son rapport mercredi 14 mai. Ce rapport prend le contre-pied des déclarations de la ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie, Mme Ségolène Royal qui s’est prononcée pour la suppression de l’écotaxe. Nous traversons une grave crise économique. Nous affrontons déjà une concurrence étrangère toujours plus féroce et totalement déséquilibrée. Avec l’écotaxe, on plonge les entreprises françaises de transport routier dans le brouillard le plus complet. Il appartient au Premier Ministre de mettre un coup d’arrêt à la cacophonie ambiante. Il lui appartient de trancher au plus vite. TLF, FNTR et UNOSTRA n’entendent pas dévier de la ligne qu’elles se sont toujours fixée : aucune fiscalité supplémentaire ne doit venir peser demain sur les entreprises de transport routier. Cela signerait l’arrêt de mort de milliers d’entreprises. De façon générale, l’écotaxe est devenue un terrain favorable à toutes les manipulations. TLF, FNTR et UNOSTRA veilleront à éviter toute instrumentalisation de la Profession dans ce dossier. Plus grave encore, dans nos rangs, certains ne trouvent rien de mieux que de proposer des dispositifs permettant de mieux sauver l’écotaxe ou de proposer des fiscalités de substitution. Prenons garde qu’ils ne soient pris au mot par les services fiscaux de Bercy. L’écotaxe, symbole de la mal gouvernance française depuis tant d’années, ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt. Les entreprises françaises de transport routier souffrent de nombreux maux clairement identifiés : déficit de compétitivité, concurrence déloyale, overdose fiscale et règlementaire. La forêt est là.
Affaire à suivre…